IDENTITY CARD :
20 ans • Anglais
Baguette : Bois de fusain, 27 centimètres, très rigide, une écorce de Botruc intégrée.
Patronus : Un Orque.
Epouvantard : la honte sur le visage de ses parents.
Miroir du Rised : La fierté sur le visage de ses parents.

PERSONALITY :
Geoffrey avait toujours eu beaucoup d'humour. Un humour décalé, contagieux et terriblement réconfortant. Tous ceux qui avaient été en contact avec lui s'étaient laissés enivrés par son caractère enjoué, sans ne serait-ce qu'entrapercevoir les traces floues de ce secret -son passé- qu'il dissimulait avec tant d'ardeur. La honte semblait assez proche de ce qu'il ressentait à l'égard de son lourd passé. Ce dernier lui causait des ennuis de santé irrémédiables; son seul moyen de guérison résultait dans sa confession, la partage de ce secret avec autrui ou la résolution du conflit qui perdurait entre sa famille et lui.

STORY :
Geoffrey était un de ces sorciers ambivalents qui étaient capables d'évoluer aussi bien dans les sphères sorcières que moldues. Et pour cause. Il était né à Londres, au sein d'une famille moldue, où le terme "sorcier" évoquait simplement ces vieilles femmes, d'ordinaire d'une laideur repoussante, perchées sur des balais vieux comme le monde. Jusqu'à l'âge d'onze ans, il grandit entre la passion dévorante de son père pour le football -un sport moldu aussi réputé en Grande Bretagne que le Quidditch des sorciers- et le besoin irrépressible de sa mère de préserver de puissants liens entre les différents membres de la famille Ever. La lettre en provenance de Poudlard fut accueillie par de grands éclats de rires. Pour ses parents, il ne s'agissait là que d'un absurbe canular; Geoffrey, lui rêvait d'y croire et, dans sa confiance enfantine, envoya un courrier à Poudlard, par voie moldue, pour de plus amples renseignements. Deux jours plus tard se présentait, sur le seuil de la maison des Ever, un sorcier en robe noire, frappée de l'emblème de Poudlard; il expliqua en détails ce qu'était l'école qu'il représentait et ce qui attendait leur fils, s'il acceptait d'effectuer sa rentrée en septembre, là-bas. Après son départ, la situation s'envenima ; son père voulait voir son fils devenir un célèbre joueur de Football, sa mère voulait qu'il demeurât à Londres. Geoffrey, lui, sentait la magie vibrer en lui et n'avait qu'une envie : faire ses preuves à Poudlard. Ce fût donc contre l'avis de ses parents qu'il entama sa scolarité magique. Cette entrée dans le monde de la sorcellerie provoqua un véritable schisme dans son cocon familial : il revenait chez lui pour les vacances estivales et avait la nette impression de ne plus y être le bienvenu, de n'être plus qu'un visiteur indésirable, étranger, presque néfaste. Il dévéloppa un humour frappant, remarquable, apprécié de tous ceux qui le cotoyaient à l'école de sorcellerie. Sa compagnie, dans la maison d'Helga Poufsouffle, préservait une bonne humeur constante. Il se fit beaucoup d'amis, tous plus impréssionnés les uns que les autres par sa joie de vivre, son sourire ominprésent. Il apparaissait comme le Poufsouffle le plus jovial de sa promotion : un sorcier à la vie banale, au tempérament jouissif mais qui ne parlait jamais ni de son passé ni de sa famille ; il mentait même à leur sujet, à l'occasion. Il voulait pourtant profiter au mieux du prix si élevé qu'il avait dû payer pour entrer dans le monde de la magie. A une période de sa vie où le poids de son secret pesait trop lourd, il avait envoyé anonymement un courrier à la Gazette du Sorcier, rubrique aides sentimentales, pour demander conseil à Grizel Hurtz. Il ne parvint à l'aider. Geoffrey se renferma un peu plus sur lui même, dans ce quasi anonymat qu'il affectionnait tant. Son courrier à la Gazette avait eu, pourtant, un effet notable : le journalisme lui paraissait une carrière idéal ; utiliser son humour pour dénoncer, sans mettre en avant sa vie.

IDENTITY CARD :
20 ans • Anglais
Baguette : Bois de lierre, 26 centimètres, très rigide, un nerf de dragon intégré.
Patronus : Une Antilope.
Epouvantard : Esseulé dans une forêt sombre.
Miroir du Rised : La fierté d'une foule l'encerclant.

PERSONALITY :
Devon garda toujours en tête l’enfance qui avait été la sienne. Ce souvenir forgea ses principales qualités qu’étaient la détermination, la persévérance et l’ambition. Mais, il le savait, il fondait également ses défauts les plus inexpugnables, à savoir l’hypocrisie, le mensonge et le manque de confiance en lui malgré cette façade sûr de lui qu’il se forçait d’afficher en publique.

STORY :
Devon naquit à Liverpool mais ses parents déménagèrent alors qu’il n’avait que sept ans dans la banlieue de Londres, afin d’y trouver du travail. Sa jeunesse fut assez misérable : ses parents avaient tout juste assez d’argent pour survivre, le bonheur était trop cher. Son enfance fut l’antinomie d’un rêve d’enfant : vêtements usés et rapiécés, jouets inexistants et railleries constantes de ses « amis ». Il se laissait piétiner pour ne pas être seul. La lettre en provenance de Poudlard, annonçant sa bienvenue au collège, fut une lueur d’espoir. Et même si l’école ne se révéla pas le bain de plaisir qu’il avait tant espéré, il mangea à sa faim et resta au chaud, perpétuellement animé par l’espoir d’un avenir meilleur. Chaque retour chez lui le poussait à outrepasser les moqueries de ses camarades apprenti sorciers dans le seul but de leur prouver, un jour, qu’il valait beaucoup plus qu’eux. Il entreprit cette quête lors de sa cinquième année d’études à Poudlard. Jusqu’alors, il avait simplement voué un culte au Quidditch, le sport des sorciers. Il assistait aux matchs en compagnie de ses « amis », trop occupés à encourager l’équipe de Serdaigle pour le railler ou le frapper. Mais, en cette cinquième année d’études, il eut la folle idée de passer les concours d’entrée dans l’équipe de sa maison. Sa surprise fut à la hauteur de ses exploits sur le terrain : il était l’un des meilleurs attrapeurs qu’eut connue Serdaigle depuis des années ; il apportait la gloire qui leur avait tant échappée. Sa réputation changea du tout au tout : tout le monde l’adorait, l’adulait et par moments, bien en dehors de sa maison. Ce fut à cette période de sa vie, au terme de sa sixième année, que sa peur la plus terrible se matérialisa ; il se rendit compte que la solitude était une phobie paralysante pour lui. Maintenant que toute l’attention était tournée vers lui, l’idée qu’on le délaissât lui était insupportable.

IDENTITY CARD :
22 ans • Galloise
Baguette : Bois de sorbier, 23,50 centimètres, plutôt souple, crin de licorne intégré.
Patronus : Un chien (Saint-Bernard).
Epouvantard : La mort dans ses bras.
Miroir du Rised : Ses défunts parents et son père adoptif, souriant.

PERSONALITY :
Les gênes parentaux étaient certainement pour beaucoup dans l'altruisme et le volontarisme d'Amy. Ses parents, sans qu'elle-même le sache, les lui avait inculqués ; son père adoptif les avait simplement et magnifiquement affinés. Sa trop grande bonté, pourtant, était une de ses principales faiblesses. Généralement, elle voyait les gens bien meilleurs qu'ils ne l'étaient en réalité et s'exposait ainsi bien facilement et fréquemment à la peine, la déception et la souffrance.

STORY :
Sa naissance n'eut pas lieu au Pays de Galles, bien qu'elle obtint la nationalité galloise par la suite. Ses parents travaillaient au Département de la Coopération Magique Internationale et parcouraient le monde afin de porter secours à leurs compatriotes en danger. Ils furent pris au coeur d'un violent conflit, au Japon, où des des civils anglais étaient retenus officieusement par le Ministère de la Magie japonais. Eux aussi furent faits prisonniers ; Amy naquit dans leur geôle, grâce aux soins précaires d'un Médicomage Obstétricien à bout de force. Malgré la ténacité avec laquelle il tenta de de garder tout le monde en vie, au prix de ses propres forces vitales, la mère d'Amy trouva la mort, peu après la fin de l'accouchement. Un commando d'Aurors fut envoyé par le Minsitre de la Magie anglais et libéra les captifs. Le père d'Amy trouva à son tour la mort au cours de la bataille opposant les Aurors anglais et japonais. Amy fut adoptée et élevée par le Médicomage qui l'avait mise au monde. Elle ne sut jamais qu'il n'était pas son père et grandit dans l'amour le plus total. Il expliqua l'absence de sa mère par sa mort lors de l'accouchement, en dissimulant les détails sinistres de cette mise au monde. Sa passion du contact humain et l'envie irrépressible d'aider les autres naquit certainement de l'amour que lui portait son père adoptif. Il ne put, pourtant, ressentir une peine grandissante en la voyant entrer à Poudlard; le souvenir des vrais parents d'Amy flottait en lui. Il était fière d'elle, cependant; elle embrassait, petit à petit, une destinée à mi-chemin entre celle de ses défunts parents et de son père adoptif. Elle souhaitait plus que tout devenir un Médicomage traversant le monde pour aider les plus démunis. Sa scolarité au sein de la maison Serdaigle marqua le développement de son empathie et de son altruisme. Se nombreuses visites auprès de son père adoptif, à Sainte-Mangouste, renforèrent le désir ardent qu'elle éprouvait à l'égard de son ambition.

IDENTITY CARD :
22 ans • Galloise
Baguette : Bois d'ajonc, 22,50 centimètres, très souple, un derme de lutin intégré.
Patronus : Une Vipère.
Epouvantard : Toutes ses "victimes" réunies.
Miroir du Rised : Les pleurs de sa prochaine "victime" ; un reflet changeant, donc.

PERSONALITY :
Un choc affectif tel que celui qu’avait subi Nastia pouvait avoir deux sortes de conséquences sur un enfant : le briser ou le renforcer. Nastia fut la « victime » de la deuxième. Sa sensibilité fut refoulée et une volonté de faire le mal s’imposa à elle. Son bonheur personnel passait par la peine d’autrui : elle utilisait pour cela une intuition particulière qui lui permettait de repérer les personnes influentes et leurs faiblesses pour s’y engouffrer. La méchanceté, la virulence et l’opiniâtreté étaient ses armes principales.

STORY :
Il est des familles où tout est normalisé, où le moindre évènement est minutieusement prévu, où l’arrivée d’un enfant est soigneusement planifiée. La naissance de Nastia ne faisait pas partie de celles-ci. Elle-même ne pourrait –et surtout ne voudrait pas- vous dire qui étaient ses parents. Son père n’était que le géniteur, sa mère –selon ses propres termes- aussi répugnante qu’un « Scroutt à Pétard régurgité ». Cette dernière, après avoir mis au monde sa fille, l’avait déposée aux portes d’un orphelinat londonien. La jeune fille grandit, misérablement, au milieu des moldus sans se douter que son père était un sorcier et que sa mère l’avait abandonnée de peur de constater le « monstre » qu’elle avait mis au monde. Nastia devint une enfant acariâtre, grincheuse, que le moindre contact avec autrui rendait méchante, vexante à souhait. Elle se complaisait dans la mauvaise humeur et les avis contrariés à son égard. Sa plus grande affection : se rendre amie de quelqu’un, annihiler petit à petit ce qui fait de cette personne quelqu’un de si attrayant et de la briser, émotionnellement parlant, jusqu’à ce qu’elle se sentît plus basse que terre. La lettre de bienvenue, en provenance de l’école de sorcellerie Poudlard, intensifia sa faculté à manipuler et à vampiriser les autres. Naturellement douée pour les sortilèges mentaux, il les utilisa pour embobiner des sorciers parfois beaucoup plus âgés qu’elle ; un détail qui accroissait davantage encore son envie de les réduire à néant. Son sortilège préféré resta, sans aucun doute, le sortilège de Confusion qu’elle maîtrisait tant, mais elle affectionnait d’autant plus les méthodes moldues plus traditionnelles, en matière de manipulation ; celles qu’elle avait tout le temps, durant sa jeunesse, de développer. Ses sept années d’études à Poudlard furent jalonnées d’amitiés et d’élèves brisés par ses manipulations mesquines.